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de mes rêves... à mes ailes...
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2 janvier 2019

les chiens fin 1ere bataille

Les humains fuyaient en tout sens.

J’en poursuivi encore un puis m’assis pour le déguster, il se débâtit et poussait de tel hurlements que le son me parvenait tout de même. Je lui arrachais la tête et bu son sang qui avait un drôle de goût. Les hommes sont nos proies préférées à cause du goût de leur chair mais aussi parce que contrairement aux autres, elles se défendent. Mais je découvrais que atteindre leur chair n’était pas chose aisée. Ils recouvraient leur peaux, d’autres peaux plus ou moins bonnes à manger avec .

Autour de moi mes congénères faisaient la même mauvaise découverte. Lorsque je voulus arracher un de ses membres, il resta fixé au corps malgré tous mes efforts par une sorte de peau dure et brillante qui faisait un joli bruit quand je tapais dessus et qui brillait à la lumière. Finalement rassasié, je m’intéressai au différents morceaux de cette seconde peau que j’avais entassée à côté de moi.. Je la léchais puis l’essuyais contre ma cuisse. C’était comme si chacune était la lumière du ciel en petit, comme elle, elles faisaient mal aux yeux. Je tentais de les faire tenir sur mon propre corps, sans sucés bien sûr. J’entrepris alors de trouver un homme entier avec encore sur lui toutes les parties de cette seconde peau. Mais ce ne fut pas facile car il leur manquait à tous une partie de leur corps ayant servi de nourriture l’un d’entre nous. J’allais renoncer quand j’en repérai un dans le tas d’un des chefs.

Je savais qu’il était interdit de vouloir prendre une part du butin d’un autre… j’allais donc m’asseoir en face de lui puis rampais vers lui.

Il m’ignora jusqu’à ce que je puisse presque toucher le tas, alors elle se leva et vint s’asseoir entre lui et moi en me tournant le dos.

Je n’avais plus le choix. Je me redressais d’un coup et martelais mon torse de mes poings. Sa réaction fut immédiate et le combat bref mais violent. Nous ne pouvions nous mordre donc le but était de renverser l’autre sur le ventre et de l’y maintenir, la tête contre le sol jusqu’à ce qu’il s’étouffe ou renonce à se battre. Assez étonnamment il renonça assez vite, je le lâchais donc et sans plus m’intéresser à lui , je saisis le but de ma venue par ce qui dépasser du tas soit : une jambe et retournais à mon propre tas.

Le suiveur m’y attendait porteur de plusieurs cadavres d’hommes plus ou moins entiers

Je ne m’arrêtais que pour saisir dans une main le plus possible de secondes peaux brillantes, je partis en courant…

Je rentrais chez moi, chez nous.

Les hommes avaient disparus sur la grande eau et nos grands arbres me manquaient. De plus je sentais qu’il était temps pour moi de construire mon propre nid.

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